Le diagnostic
Pour savoir s’il s’agit bien d’une pyélonéphrite, le patient réalise une série de tests biologiques, en premier une analyse d’urine avec des bandelettes réactives. Si c’est le cas, des nitrites (substances chimiques produites dans les urines sous l’action des agents infectieux) et des leucocytes (globules blancs) seront fortement mis en évidence grâce à une bactérie dite à Gram négatif.
Les tests biologiques
Pour compléter le diagnostic, le patient réalise d’autres examens entre autres :
- ECBU ou examen cytobactériologique des urines (avec antibiogramme), systématiquement réalisé avant tout traitement. Il permet d’identifier la bactérie en cause puis de déterminer les antibiotiques auxquels elle est sensible.
- NFS (numération formule sanguine) : c’est l’analyse quantitative (numération) et qualitative (formule) des éléments figurés du sang (globules rouges, blancs et plaquettes).
- 2 ou 3 hémocultures, un examen sanguin essentiel en infectiologie, systématiquement réalisées chez les patients hospitalisés. Il est principalement réalisé en cas de doute de diagnostic ou en présence de signes de gravité.
- le dosage de la créatinine (un déchet métabolique principalement éliminée par les reins et excrétée dans les urines). Cet examen permet de vérifier le fonctionnement des reins.
Les tests en imagerie
D’autres examens complémentaires sont souvent réalisés pour diagnostiquer une infection urinaire notamment la pyélonéphrite afin de déterminer le traitement adéquat. Parmi eux, on citera :
- l’échographie de l’appareil urinaire (rein et vessie) en cas de pyélonéphrite très douloureuse ou en cas de récidive de pyélonéphrite. Elle permet de détecter un foyer de pyélonéphrite et une éventuelle complication, un abcès rénal par exemple.
- un examen radiologique.
- un scanner rénal en cas de doute de diagnostic ou d’évolution défavorable de l‘affection.
une urétrocystographie rétrograde : c’est un examen radiographique de l’urètre et de la vessie utilisant un produit de contraste iodé opaque aux rayons X. Il est souvent pratiqué sur le petit garçon, l’homme, mais aussi les femmes après plus de deux épisodes de pyélonéphrite aiguë. Il permet de rechercher un reflux vésico-urétéral.