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Lorsqu’une bactérie est en cause, habituellement l’Escherichia coli, le médecin prescrit toujours un traitement par antibiotiques pour traiter la pyélonéphrite. Cependant, il arrive que le patient doive se faire hospitaliser. Quoi qu’il en soit, il existe plusieurs mesures préventives pour éviter cette infection urinaire et les cas de récidives.

Le traitement par antibiotique

Pour trouver le médicament adapté, le patient doit avant tout réaliser un prélèvement d’urine pour un ECBU ou examen cytobactériologique urinaire ainsi qu’un antibiogramme. Ce dernier permet de sélectionner l’antibiotique efficace pour lutter contre le germe bactérien.medicament antibiotique

Une fois les résultats en main, le médecin prescrit un traitement adapté, généralement à forte concentration dans le tissu rénal et à élimination urinaire prédominante par voie orale. Parmi les antibiotiques fréquemment prescrits, il y a l’Amoxicilline, le céfixime, les fluoroquinolones, le sulfaméthazole-triméthoprime, et le C3G (cefotaxime ou ceftriaxone).

En revanche, lorsqu’il s’agit d’une pyélonéphrite simple, les soins durent 7 jours si le patient prend des fluoroquinolones, et entre 10 à 14 jours pour les autres antibiotiques si l’évolution est favorable. En revanche, en cas de pyélonéphrite compliquée difficile à guérir, ils durent souvent entre 10 et 14 jours, parfois plus de 21 jours selon le contexte.

Il est également possible qu’un traitement par voie injectable (C3G injectable) soit prescrit au début.

 

Le traitement par hospitalisation

Il arrive que le patient soit hospitalisé en cas de risques de complications, de pyélonéphrite chez la femme enceinte, ou de maladie associée compliquant les soins. Il en est de même en cas de signes de gravité notamment :

  • chez le patient de moins de 18 mois.
  • chez le patient atteint d’affections chroniques (diabète, VIH, insuffisance rénale…).hospitalisation
  • en cas d’uropathie ou rein unique.
  • en cas d’abcès rénal.

 

Le patient devra également se faire hospitalisé dans les cas suivants :

  • vomissements qui rendent impossible un traitement par voie orale.
  • doute sur le diagnostic.
  • impossibilité de réaliser le bilan (ECBU, échographie) sans hospitalisation.
  • forme très douloureuse de l’infection.

 

Aussi, il n’est pas rare de pratiquer un drainage des voies urinaires en urgence lorsque l’infection est associée à une malformation et à tout autre obstacle sur les voies urinaires. Quoi qu’il en soit, le patient devra passer par un ECBU de contrôle après 72 h pour voir l’efficacité du traitement, si l’état du malade s’est amélioré. Si ce n’est pas le cas, le médecin devra le réadapter.

 

Le traitement adapté en cas d’anomalie

Pour les personnes qui ont des anomalies des voies urinaires en plus de la pyélonéphrite, le médecin prescrit un traitement adapté afin de les corriger et d’éviter les récidives infectieuses. Il prescrit notamment :

  • la correction d’une incontinence urinaire.
  • la correction d’un reflux vésico-urétéral (remontée de l’urine de la vessie vers les reins).
  • la prise en charge d’un prolapsus génito-urinaire.

 

Par ailleurs, les personnes immunodéprimées (atteintes du VIH, diabétiques…), les femmes enceintes et les autres personnes à risques doivent être surveillées de très près surtout en cas de cystite (infection de la vessie).

 

Comment éviter une pyélonéphrite ?

Rappelons que les jeunes femmes sont les plus touchées par les infections urinaires par rapport aux hommes et aux enfants. Elles doivent donc prendre toutes les mesures nécessaires en adoptant les bons gestes qui préviennent la cystite, le plus souvent à l’origine de cette maladie. Il est donc recommandé de :

  • boire au minimum 1,5 litre d’eau par jour pour éviter aux bactéries d’atteindre facilement notre organisme. conseils
  • uriner si le besoin se ressent, car se retenir augmente les risques d’infection.
  • uriner complètement pour vider la vessie, car les résidus d’urines favorisent la multiplication d’éventuelles bactéries.
  • uriner immédiatement après chaque rapport sexuel.
  • s’essuyer après avoir uriné.
  • s’essuyer d’avant en arrière après la selle, car les excréments contiennent plusieurs germes bactériens responsables des infections urinaires.
  • éviter les bains moussants, les produits d’hygiène intime parfumés et surtout les douches vaginales.
  • porter des sous-vêtements en coton.
  • éviter la constipation.